Un cri pour la vie !

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Hosanna ! Dieu sauve ! Un premier cri d’espérance jailli le dimanche de l’entrée dans la Passion, agitant nos rameaux pour que le souffle de Dieu puisse venir à nous. Un souffle de salut, une respiration d’éternité pour que notre quotidien s’appuie toujours et encore plus sur le Christ, Sauveur.

Mais ce n’est pas tout de crier, même la plus grande espérance. Nous aspirons à ce que nos appels trouvent un écho dans le cœur divin, et que la réponse puisse se donner, trouver son réceptacle et porter son fruit.

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« Heureux les invités au festin des noces de l’Agneau ». La dernière Cène fait entrer dans le sens ultime de l’offrande de Jésus : le Maître et le Seigneur se fait serviteur de tous les pieds de son Royaume. Pour que nous marchions à sa suite, que nous trouvions notre joie dans le service des plus petits.

Pour Dieu, se mettre au service de son humanité, c’est se donner tout entier à elle, passant les trahisons, mépris et injustices de ce monde… en passant par la Croix, la mort à soi, par amour.

Plus que cela encore, c’est célébrer la victoire : victoire de la vie sur la mort, du pardon sur le péché, de la lumière sur toutes ténèbres.

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Alléluia ! Loué soit Dieu ! Pâques réalise, accomplit ce passage et veut nous mettre en première ligne de toute victoire. Non pas une victoire qui écrase et se fait meurtrière de l’autre ; mais une victoire humble et puissante qui relève l’espérance, qui explose la charité, qui accroit la foi.

De cette résurgence nous sommes les témoins privilégiés. Un nouveau cri se fait entendre. Il dit avec inspiration et béatitude :

 

Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité ! Alléluia !

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Père Olivier Ségui